Le 21 octobre, la fondation a soufflé ses dix bougies en compagnie de Phil Collins, Mike Rutherford, de Bryan Adams, Laura Pausini, Germaine Jackson et Youssou N’Dour sur la scène du Théâtre du Léman, avec Muriel Robin en Maîtresse de cérémonie.
La Fondation Little Dreams a une place toute particulière chez VIP Services, comme vous l’avez constaté déjà dans nos pages web.
Est-il besoin de rappeler encore l’action de cette fondation auprès des jeunes sportifs et futurs artistes musicaux, qui ont accompagné les vedettes invités ce soir là, avec talent.
A cette Occasion, Oriane Collins a donné un interview au Matin.ch dont voici un extrait:
Une semaine après avoir ouvert sa boutique de luxe à Manhattan et à la veille de célébrer les 10 ans de la Fondation Little Dreams, qu’elle dirige avec son ex-mari Phil, Orianne Collins explique, chez elle à Nyon, comment elle gère sa vie à mille à l’heure.
Rappelez-nous quelles sont vos multiples activités?
La première, et la plus connue, est sans conteste Little Dreams qui, en dix ans, est venue en aide à une centaine de jeunes talents artistiques et sportifs. Au sein de la fondation, un programme intitulé No Difference a permis à 150?personnes handicapées de s’épanouir dans leur activité sportive ou créatrice. En côtoyant ces gens, j’ai réalisé à quel point leur quotidien est compliqué. Nous avons créé le label Accès pour tous, qui vise à récompenser les lieux publics et privés dénués de barrière architecturale pour les personnes à mobilité réduite ou les non-voyants. Il y a un gros travail, qui était déjà fait par de nombreuses associations. Mais ces dernières confirment que mon engagement aide à faire progresser la cause. C’est déjà ça.
Votre temps n’est toutefois pas dévolu qu’au caritatif?
Non, entrepreneuse et créatrice, je le suis toujours autant. Hormis ma ligne de bijoux (ndlr: onze collections dessinées à ce jour), j’ai ouvert la semaine dernière à New York la boutique OC Concept Store, où on présente ce qui se fait de mieux sur le marché du luxe et de la haute technologie. Un magasin qui trouve ses marques et séduit un large public, majoritairement masculin. Il faut dire qu’en matière de shopping, les hommes n’étaient pas gâtés jusque-là.
Ce luxe ne génère-t-il pas quelques paradoxes avec votre engagement caritatif?
Non, pas du tout. J’y vois un point commun: le rêve. Avec la fondation, on aide des jeunes à accomplir le leur. Les bijoux visent à toucher la personnalité propre et la part de rêve de chacun. Et OC Concept Store apporte une belle part de rêve à ses visiteurs. On y entre autant pour une acquisition que pour le plaisir des yeux.
Grande voyageuse, vous auriez pu vous rapprocher de Genève. Pourquoi maintenez-vous vos bureaux à Nyon?
Parce que c’est ma ville. Et mes bureaux se situent juste en face de l’immeuble où mon père avait les siens. Il n’est plus là mais il m’inspire. C’est à lui que je dois mon sens de l’entreprise, le fait de croire en moi et l’envie d’aller toujours de l’avant.
Auteur: Didier Sandoz
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