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Les tulipes produites à Genève
Par ces quelques illustrations et explications, vous pourrez découvrir la production de tulipes Genevoises.
Découvrir également pourquoi les tulipes Genevoises durent plus longtemps en vase, et également pourquoi elles sont plus chères que les tulipes Hollandaises.
Comment est-ce que ça se passe?
Le producteur de bulbes de tulipe est généralement spécialisé dans quelques cultivars et fait en sorte de produire les meilleurs bulbes dans une terre sablonneuse. Ces terres se trouvent en général très près de la mer. La Hollande, la Turquie, le Chili et la Nouvelle -Zélande sont les principaux lieux de production de bulbes de tulipes.
Il faut également savoir que le Mexique consomme des tulipes toute l’année. C’est pourquoi en Hollande, des horticulteurs produisent des tulipes pour la fleur coupée toute l’année. Ils congèlent les bulbes pendant près de 6 mois pour avoir une production régulière.
Ces bulbes sont préparés dans de grandes chambres froides avec des températures très précises afin de faire développer les prémisses de la fleur dans le bulbe.
Le producteur de Genève reçoit donc en caisse les bulbes secs déjà prêts pour le forçage dans le courant du mois de novembre. Puis il plante les bulbes dans des caisses avec des pics pour fixer le bulbes comme illustré plus bas. Il rempli les caisses avec de l’eau salée et les place pour environ trois semaines à l’enracinement.
Une fois enracinées, les plantations sont mises en place en serre, chauffées à environ 12-14°C pendant 3 à 4 semaines. Quatre à cinq fois par jour, les tulipes sont arrosées avec une solution saline. Cette eau est recyclée et traitée à l’ozone afin de désinfecter les bactéries, ou les résidus de culture qui pourraient faire développer ces mêmes bactéries.
Les tulipes ne nécessitent aucun produit phytosanitaire, car la culture est très courte.
Elles doivent ensuite être récoltées deux fois par jour, et mises en caisse en chambre froide avec leurs bulbes et ceci même le dimanche.
Ensuite, elles sont passées dans une machine qui enlève les bulbes, puis bottées par dix pièces, prêtes pour la vente.
Le stockage des fleurs au frigo ne doit pas excéder 2-3 jours afin de garantir la fraîcheur au consommateur.
Quelques questions:
Pourquoi est-ce que les tulipes de Genève sont meilleures que les tulipes provenant de Hollande?
Deux facteurs importants!
Tout d’abord le producteur Genevois achète des bulbes de qualité, de calibre 12cm+ (au lieu de 9-10cm pour les Hollandais) et de nouvelles variétés qui sont plus onéreuses sur le marché.
Deuxième facteur, la fraîcheur. En effet, les tulipes Hollandaises mettent plusieurs jours entre la récolte jusqu’au magasin, car elles passent par plusieurs intermédiaires.
Pourquoi est-ce que les tulipes de Genève sont plus chères?
La production à Genève n’est pas subventionnée par l’Etat, et les salaires en Suisse sont nettement plus élevés qu’au Pays-Bas. Du fait d’un marché plus petit, les volumes de production sont nettement plus bas, car un producteur Genevois produit en moyenne 200 à 500’000 tulipes de janvier à avril. La grosseur des bulbes ainsi que les variétés augmentent également le coût.
Comment puis-je être sûr d’acheter des tulipes Genevoises?
Tout simplement en vérifiant sur l’emballage d’origine qu’elles sont labellisées GRTA.
Fleuriot Fleurs garantit l’origine à plus de 90% des tulipes provenant de Genève. Seule une partie des tulipes sont achetées sur le marché afin de garantir une continuité d’approvisionnement de toutes les couleurs et formes.
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Vous aimeriez visiter une production de tulipes de Genève? Il reste quelques places, inscrivez-vous ici.
Le saviez-vous ?
A Genève, des tulipes sauvages ?
Oui, vous avez bien lu.
Aussi surprenant que cela puisse paraître Genève abrite son lot de tulipes sauvages. De fait, on en dénombre plusieurs espèces. La plus connue et la plus répandue d’entre elles est sans aucun doute Tulipa sylvestris, la fameuse tulipe sauvage jaune que l’on rencontre dans de nombreux parcs et jardins botaniques.
D’introduction parfois fort ancienne, ses populations dépendent d’ailleurs de plus en plus de ces milieux préservés tant ses stations naturelles sont aujourd’hui menacées par la cueillette et par l’urbanisme. Ailleurs, ce sont les vignobles qui lui offrent un abri sûr. Encore faut-il pour cela qu’ils soient cultivés selon les préceptes de l’agriculture biologique. Mais lorsque c’est le cas, quelle aubaine ! Elle en profite alors pleinement et constitue d’impressionnantes colonies.
Un peu d’histoire
Cultivées à l’origine dans l’Empire ottoman (la Turquie), les tulipes ont été importées vers la Hollande au 16e siècle.
Quand Carolus Clusius écrivit son premier ouvrage important sur les tulipes en 1592, les fleurs devinrent si populaires que son jardin fut dépouillé et les bulbes étaient volés régulièrement.
L’âge d’or hollandais se développa alors en même temps que cette fleur aux rondeurs et couleurs vives. Les tulipes apparurent sur les peintures et dans les festivals.
Au milieu du 17e siècle, les tulipes étaient si populaires qu’elles créèrent la première bulle économique surnommée « Tulipe Mania » (tulipomania). Comme les gens achetaient tous les bulbes, ils devenaient si chers qu’ils étaient utilisés comme monnaie d’échange jusqu’à ce que le marché des bulbes s’effondre.
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