Vente de voitures d’exception par Artcurial à l’occasion du Rétromobile: une exceptionnelle Bugatti Atalante

Pour les collectionneurs, les amateurs des belles automobiles et des jolies mécaniques, Artcurial organise une vente de charme de véhicules d’exception, qui se marie bien avec le Salon Rétromobile de Paris, le 4 Février 2011,Porte de Versailles, hall 7.3, Paris.

Une des véritables beauté qui seront exposés à partir du 2 février sera une extraordinaire Bugatti Atalante 57C de 1937, ayant appartenu à Jérôme Médrano.

Nous laissons la parole à Artcurial, qui bénéficie d’un département automobile, dirigé par Mathieu Lamoure et du spécialiste Pierre Novokoff:

“Fin 1931, il devint nécessaire de créer une remplaçante à la Type 49 et sa conception dut beaucoup à Jean Bugatti, convaincu qu’il fallait adopter des solutions modernes( …). Sur le premier point, Jean n’eut pas gain de cause, mais il imposa à son père la distribution à deux arbres à cames en tête par cascade de pignons avec deux bougies par cylindre (apparue sur la puissante Type 50 de 1930), le bloc moteur-boîte avec embrayage à disque unique à sec, et l’allègement du châssis. Ettore Bugatti avait maintenu l’architecture à huit cylindres en ligne et la culasse non détachable, l’essieu avant rigide et (provisoirement) les freins à câbles. Présentée au Salon de Paris 1933, la Type 57 séduisit les fanatiques de la marque. Le gain de puissance par rapport à la Type 49 de cylindrée égale était de 25 ch, mais le couple supérieur et les montées en régime plus rapides permettaient soit une conduite souple et détendue, soit une conduite nettement sportive. Trois styles de carrosserie furent définis par l’usine : la berline quatre portes sans montant central Galibier, le coach Ventoux et le cabriolet Stelvio.(…)

Au Salon de 1935, la Bugatti 57 bénéficia de divers perfectionnements concernant le châssis dont les qualités de rigidité et de tenue de route étaient unanimement reconnues en dépit des deux essieux rigides. Et comme le moteur semblait susceptible d’être développé, le constructeur, fort de son expérience en compétition, le dota d’un compresseur Roots sur le Type 57 C d’octobre 1936. Avec 160 ch, la ” 57 ” atteignait désormais 175 km/h et Jean Bugatti prêcha en faveur de versions plus sportives. Déjà fin 1935, il avait ajouté au catalogue la carrosserie Atalante, un strict coupé deux places plus légèrement carrossé qui atteignit au sublime sur le châssis surbaissé 57 S apparu en 1936.(…) Au Salon de 1937, la 57 fut proposée avec des freins hydrauliques Lockheed et des amortisseurs télescopiques hydrauliques. La majorité des Atalante furent donc des 57 ou 57 C (non surbaissées) construites par l’usine de 1936 à 1938,(…). Un client intéressé par une Atalante pouvait donc faire exécuter sa carrosserie chez Gangloff, carrossier officiel de Bugatti, ou récupérer une caisse existante. C’est cette seconde solution que choisit Jérome Médrano, premier propriétaire de la voiture proposée ici.”

Cette splendide voiture de légende, qui fait aussi partie d’un des chapitres glorieux de l’histoire de l’Automobile de prestige Française, qui a été récemment ressuscité avec brio, est estimée entre 500 000 et 700 000 euros.
Pour renseignements pour le public au sujet de l’exposition
Artcurial département automobile:
+33 1 42 99 20 56