Quand John Galliano arrive dans la prestigieuse Maison de Haute-Couture Dior, on ne l’y attendait pas, mais pas du tout:et pourtant, on se rend compte maintenant à quel point Bernard Arnaud avait eu raison de faire confiance à cet ovni de la Mode.
Enfant terrible de sa Majesté, avec Alexander Mac Queen et Viviane Westwood, qu’avait-il en commun avec le créateur de Dior? Ni son esprit, ni la ligne de ses créations, fleurtant avec le trash parfois sublime de la rue, provoquant avec ses oeuvres, simple et affable, on n’aurait pas pu faire en apparence plus inverse de l’âme de la Maison Dior.
Moi-même je vous l’avoue ne comprenais pas la logique de ce choix.Je n’ai rien vu venir.
Je jettais donc un simple coup d’oeil à ses défilés baroques, extravagants et peu classiques.
Et puis petit à petit, c’est comme si l’esprit Dior revenait à la vie.Fallait-il un génial créateur, à l’esprit ouvert, fusant dans toutes les directions pour réinsuffler la beauté d’une robe Dior dans une interprétation John Galliano?
Je le crois ,au vu de cette collection d’une pureté dans les lignes, remettant la silhouette Dior classique en trapèze à l’honneur: cette taille marquée et ces jupes s’évasant qui nous ont fait rêver, cette belle Parisienne qui reste encore dans l’inconscient collectif mondial.
On peut discourir sur le trait de René Gruau et son lien originel avec le New Look,la ligne H etc… je pense quand à moi que cette Collection Printemps-Eté 2011 a dans sa simplicité quasi-intemporelle sa propre légitimité.
Je ne rentrerai pas plus dans la technique car parfois, elle nuit à la Beauté.
Une très très belle surprise.
Merci, Monsieur John Galliano
Crédits:Paris-Mode.fr
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