Ce lundi, peu de soleil, gris, il neigeotte, sur Genève: envie de douceurs, de délice, de parler gastronomie, de s’envoler dans les hautes sphères d’Epicure…de se faire plaisir…
Le Bocuse d’Or qui s’est déroulé du 25 au 26 janvier 2011 à Lyon, à l’occasion du Salon International de l’Hôtellerie et de la Restauration, nous donne cette occasion.
Il faut savoir que la France est véritablement le pays de la Gastronomie: parlons d’Esturies, de Troisgros, de Pic et de, justement, Monsieur Paul Bocuse, l’un des meilleurs chefs de tous les temps, qui a marqué de son empreinte toute la cuisine mondiale: poularde( aux écrevisses, en vessie…), soupe de truffes etc..la liste est longue.
Par sa manière de travailler et de former des jeunes chefs à Ecully( le célèbre instititut) en privilégiant l’inventivité, sans jamais oublier la tradition, en étant fier de ses racines et de sa culture, exprimée chez lui, dans son auberge, à Collonges.
Il est bon de préciser que cette gastronomie française, dont il est une icône, a été inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis le 16 novembre 2010.
Depuis quelques années, les grands chefs français ont essaimés des restaurants prestigieux dans le monde entier: Etats-Unis, Asie, Chine, au point d’ailleurs qu’au Japon, à Tokyo, il se trouve plus de chefs étoilés qu’à Paris…
Les échanges qui s’en s’ont ensuivis ont été un enrichissement mutuel des différentes cuisines du Monde.
A tel point que régulièrement, des chefs nordiques deviennent Bocuse d’Or:cette année, un Danois a emporté le podium, il fallait travailler de la baudroie et de l’agneau d’Ecosse, comme on le voulait, ce qui a sans doute été avantageux mais ne préjuge pas de son talent.
L’année dernière, à Genève, à l’occasion de la compétition européenne, le même Rasmus Kofoed avait remporté cette compétition, pendant le Salon des Gourmets 2010.
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